XIV-XVe siècles

Sous l’Ancien Régime, les registres paroissiaux et les dénombrements constituent la source essentielle pour connaître la composition des familles et estimer la population d’un territoire . A cette époque, les dénombrements étaient exprimés en « feux », ce mot étant pris dans le sens de foyer ou famille. Leur objectif était avant tout fiscal. La notion de « feux » disparaitra en 1790. 

  •  En 1328, la Chambre des comptes établit un état des paroisses et feux des bailliages et sénéchaussées de France [1] : 23 671 paroisses sont comptabilisées pour un total de 2 469 987 feux (soit 7,7 feux au kilomètre carré). Mais sont exclus de ce dénombrement les grands fiefs comme la Bretagne, la Bourgogne, la Flandre, la Gascogne anglaise, le Barrois, le Béarn, le Bourbonnais, le Forez et la Marche, ainsi que les apanages et seigneuries de l’Artois, d’Alençon, de Chartres, d’Evreux, de Mortain et d’Angoulême.

  • En 1492, le roi Charles VIII procède à un dénombrement.

[1] Ferdinand Lot, L’état des paroisses et des feux de 1328, dans Bibliothèque de I ’École des chartes, t. XC, 1929, appendice n° 1, p. 305-308. Traduction de l’ancien français.

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  • Jardin de Paradis - Peintre actif de Strasbourg (1410)